Si je pouvais maintenant écrire
tous les vers qui soient pour toi non pareils...
Si je pouvais soudain, en un soupir,
faire l’air qui te rend celle qui fait des
merveilles...
Si je pouvais devenir
sentier unissant le temps qui dure
dès l’aube des désirs
jusqu’à leur âge mûr...
Si je pouvais..
Mais l’unique chose que je peux
Faire, c’est t’aimer, sans cesse fidèle,
et lors du lever du soleil, attiser un feu,
puis traverser le zénith de la vie où toute
étincelle
sera une flamme, et au couchant, me calmer-
tel un signe écrit secret de l’âme
qui a assez vécu, assez souri, assez aimé
dans ta présence réelle, ma femme.
Vladislav Danaïlov KATZARSKI
Traduit du bulgare par Néviana KONSTANTINOVA
Illustré par une peinture d’Omana KATSSARSKI (6 ans)
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