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"MUR DE POÉSIE DE TOURS"
du 06 au 17 mars 2004
INAUGURATION, le mercredi 10 mars 2004
Discours de Jean-Pierre TOLOCHARD
De gauche à droite :
Claude-Pierre CHAUVEAU, Jean-Pierre TOLOCHARD
et Catherine
RÉAULT-CROSNIER, organisatrice.
Je suis très heureux comme chaque année, d’inaugurer avec vous, ce « Mur de la poésie », chaque année avec Claude-Pierre CHAUVEAU, fidèlement comme vous l’avez remarqué. Vous savez que ce « Mur de la poésie » prend place dans cette célébration nationale de la poésie qui est le Printemps des Poètes et nous avons essayé cette année, de donner une dimension particulière à ce Printemps des Poètes auquel vous participez, dont vous êtes l’un des maillons.
D’abord, je crois que c’est souhaitable que la ville participe à ces moments nationaux. La culture est un petit peu en avant pour diverses raisons, parce que la culture, c’est certes des équipements et c’est très bien que l’on soit ici, c’est très, très bien, j’ai tout à fait entendu votre demande mais c’est très bien que ce tour du monde en poésie fasse aussi le tour des quartiers ; je crois que c’est très bien d’être dans un équipement qui en plus, s’efforce de développer de nombreuses animations autour du livre et de la lecture. Néanmoins, j’ai bien entendu ce que vous avez dit.
Ce Printemps des Poètes qui en est maintenant à sa sixième édition lancée par Jack Lang qui n’était plus Ministre de la Culture mais à qui on avait oublié de le dire probablement et qui continue à avoir des idées et ça, c’est très bien pour tout le monde. Ce Printemps des Poètes contredit une idée générale admise un peu trop vite et qui est que le public aurait une espèce de timidité en face de la poésie. Je crois qu’il n’en est rien à condition qu’à un moment donné, cette poésie soit un petit peu sous le feu des projecteurs et je crois que c’est l’intérêt de ces moments nationaux comme peuvent l’être la fête de l’Internet, les journées du patrimoine et la fête de la musique même si on a du mal à dominer les décibels qui se font entendre un peu plus largement que les poètes.
Je pense que dans ces moments-là, on a du travail qui est fait quotidiennement par des acteurs culturels. Ce sont des moments de partage tout à fait importants. Dans l’édition 2003, il y a 12 000 manifestations en France, qui sont répertoriés sur le site officiel du printemps des Poètes où votre cinquième « Mur » est en très bonne place. Je l’ai vérifié, vous faites des performances en matière de communication, qui sont remarquables. Non, bien sûr, c’est dû à la qualité de votre travail mais en tout cas, bravo pour l’accueil et le retentissement de ça. Alors on a parlé du thème 2004 qui est effectivement l’espoir, qui est un mot que l’on associe volontiers à la poésie. Il s’agit effectivement comme le dit Jean-Pierre Simon qui est directeur artistique au niveau national de cette association « Printemps des Poètes », « rendre le monde habitable ». Je pense que ça se passe de commentaires. C’est un effort que l’on est nombreux à partager et auquel naturellement les poètes participent. Il parle également d’une invitation à penser l’impossible que je trouve également très beau. Bien sûr que la poésie est porteuse de promesses et d’utopie alors ce que l’on s’est efforcé de faire cette année, c’est d’être présent aux manifestations, bien sûr cela va de soi, mais aussi de les structurer, de les coordonner et de leur donner une visibilité supplémentaire, y compris d’impulser auprès des acteurs culturels des initiatives et cela me paraît tout à fait réalisé avec Roselyne Texier qui est conseillère municipale déléguée à côté de moi et de nombreux partenaires. Les commerçants s’y sont mis, vous verrez des poèmes dans les vitrines des magasins. Fil Bleu y a été aussi associé et vous verrez aussi des textes poétiques dans les bus. Il y a aussi la Fédération des Œuvres Laïques, le Centre Dramatique où vous verrez chaque jour, un poème différent ce que je trouve aussi une très belle idée. La SNCF participe également en distribuant au niveau de la gare, des billets dont les enveloppes sont couvertes aussi de vers et puis ils distribuent aussi des livres avec des poèmes. J’aurais du mal à en faire le tour. Vinci-Park a accepté d’afficher des textes dans les parkings et puis l’association « Livre Passerelle », et puis la Bibliothèque centrale met en valeur les fonds qu’elle possède et a procédé aussi à un certain nombre d’affichages.
Vous êtes vous, depuis cinq ans, avec cette manifestation qui occupe toute sa place parmi celles que j’ai citées. Alors je vous remercie une nouvelle fois, des efforts que vous faites et tous vos partenaires de plus en plus nombreux et on est à votre écoute pour poursuivre l’effort que vous faites et ce voyage en poésie que nous faisons ensemble car je pense que la culture n’a de sens que pour rapprocher et réunir et c’est ce que vous avez très bien compris et que vous mettez en œuvre chaque fois. Donc merci beaucoup de ce que vous faites et je pense que nous allons partager le verre de l’amitié. Merci de votre présence.
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