PETITE SAINTE
Petite Sainte sous l’ogive
Le jour a frôlé le vitrail
Et ta lèvre douce et naïve
A bu le rayon de corail.
Petite Sainte sous l’ogive
Je voudrais te prendre la main
Et t’emmener, douce et craintive,
Cueillir la rose et le jasmin.
Petite Sainte sous l’ogive
Je quitte à regret ton séjour
Et je m’en vais, méditative,
Le cœur battant à contre-jour…
Extrait de « Cathédrales » (page 20)
Arlette RIDEL
« Cathédrales » d’Arlette Ridel a reçu le prix du recueil au concours Henri Pourrat 1997.
Arlette RIDEL au Mur de poésie de Tours 2004.
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