Vous les rappelez-vous, ces chemins du village
chers à nos cœurs depuis notre jeune âge ?
Nous les avons si longtemps arpentés.
Nous y passions le soir en ramenant les buffles
à la lueur des vers luisants,
chez l’un ou l’autre nous allions chercher du feu,
nous guettions sur l’étang les nénuphars qui vont éclore,
le cœur en paix dans le parfum si doux des aréquiers…

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