"Mur de poésie de Tours" 2003 - Poètes dont une rue de Tours porte le nom
JEANNE
…
Mais la Jeanne, la Jeanne,
Ne s’en soucie pas plus que de colin-tampon,
Être mère de trois poulpiquets, à quoi bon !
Quand elle est mère universelle,
Quand tous les enfants de la terre,
De la mer et du ciel sont à elle…
1966
Georges BRASSENS
(1921 - 1981)
Né à Sète, Georges BRASSENS se passionne très tôt pour la poésie et la musique. En 1942, il publie deux petits recueils de poésie « À la venvole » et « Des coups d’épée dans l’eau ». Romancier, il fait paraître en 1947 « La lune écoute aux portes », en 1953 « La tour des miracles ». Il rencontre le succès vers 1950-1952. Il est l’auteur de chansons poétiques, non-conformistes, pleines de verve dont les plus célèbres sont « Le petit cheval » sur un poème de Paul FORT, « La ballade des dames du temps jadis » de François VILLON, « La chasse aux papillons », « Les bancs publics », « Au pied de mon arbre »... En 1953, c’est la consécration lorsqu’il passe à Bobino puis en 1954, à l’Olympia. Il obtient en 1954, le grand prix du disque Charles CROS. En 1972, il réunit ses vingt ans de chansons, dans un coffret de 11 albums. En 1975, il reçoit le grand Prix de la ville de Paris, en 1979, le maire de Paris lui remet « le Grand Prix du disque ».
Une avenue et une rue de Tours (dans le quartier de la Milletière) portent son nom.
Illustré par une peinture à la cire de Catherine RÉAULT-CROSNIER.
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