Joyau de la Touraine, aimable et noble Ville
Qui, sous un ciel clément, reflète mille attraits,
Tu sais dire, ô combien, de n’être pas distraits
Pour goûter le nectar qu’en tout lieu tu distilles.

Tes places, tes jardins sont des nids pour l’idylle
Quand la torpeur de juin nous guide aux endroits frais,
Boylesve, sans compter Balzac et Rabelais
Nous ont parlé de toi de façon fort habile !

Ta noble cathédrale a bravé les autans.
Et tes grands médecins par leurs travaux constants
Ont souvent combattu des préjugés fatals…

Les rives de ton fleuve ont des attraits sans nombre
Et le riant appel de tes gais festivals
Font triompher l’esprit où triomphaient les ombres.