Dans le tome six « Faust », Fernando Pessoa s’est inspiré de Goethe : en effet, son œuvre se déroule sous forme d’un soliloque lyrique et métaphysique, sans autre théâtre que sa conscience. C’est un corps à corps avec le désespoir.

Poète portugais, Fernando PESSOA publia son œuvre sous 72 hétéronymes inventant des identités à ses différents poètes venus de lui-même. Provocateur jusqu'au scandale, énigmatique, il introduisit le modernisme au Portugal. Après sa mort, ses œuvres commenceront à être publiées à partir de 1942 : le « Livre de l'intranquilité » de Bernardo SOARES, ses poèmes anglais écrits sous le nom d'Alexander SEARCH (« Le violon enchanté »), les poèmes d'Alberto CAIERO (« Poèmes païens »), d'Álvaro de CAMPOS, de Ricardo REIS et de Fernando PESSOA (« Cancioneiro », « Message », « Le marin », « Le chemin du serpent »...), tous ces poètes différents n'étant que lui-même. Ses œuvres poétiques ont été réunies dans la collection La Pléiade en décembre 2001.