... Et quand, plongée dans mes pensées,
je regarde le passé,
je vois tous mes souvenirs défiler.

je réfléchis à en perdre la tête,
soutenue par mes fils de marionnette,
pour la dernière fois je respire,
car le diable m’entend venir.

et c’est dans cette antre
où je vais pénétrer,
que je vais avaler ma dernière bouffée,
de cet air dans mon ventre
en bois d’ébène.

mais personne n’aura de peine
de me voir périr par les flammes
qui emporteront mon âme,
dans un paradis de coton
où je verrai des papillons.

le marionnettiste ne m’actionnait plus,
et je restais les bras pendants,
mes bras qui ne bougeront plus à présent,
car, de jouer, j’en suis repue.

de toutes façons,
le passé est cassé,
jamais on ne pourra le recoller.
et le futur me tend la main
il est temps que je m’arrête de voir le lendemain.
ici s’achève cette danse,
et c’en est une autre qui commence…