Et les jours ont mué leur duvet en squelettes.

L’apaisement du Soir te créera chant du cygne.

Rouge, noir, jaune, blanc, le masque de clown du chardonneret
au bleu piquant du chardon se déchire.
À l’azur d’un ciel hérissé de divin, le maquillage authentique du visage humain se délabre.

Et tu t’en iras libre, au gré des anathèmes de la plèbe,
L’Oiseau-Lyre Apollon étant ton Érinye à jamais…

Extrait de « CORPUS POETICUM », page 19