"Mur de poésie de Tours" 2002 - Poètes de l' "Union Mondiale des Écrivains-Médecins"
PROSE POÉTIQUE EN MINIATURE
Telefon
Śmieszna, czarna skryneczka, która nie chce przemówić
twoim głosem. Bez potrzeby podnoszę słuchawkę i mówię tak, jakbyś mnie mógł słyszeć. Nie, to nie są prośby ani zaklęcia, które tak dobrze zna twoja fotografia. W rozmowach telefonicznych jestem bardziej rzeczowa i komunikuję ci po prostu, że nie przestałam cię kochać i wcale się o to nie staram. Potem długo czekam aż się odezwiesz, aby mi wytłumaczyć jak dalece bezsensowne jest to wszystko, co czuję, myślę i mówię. Ale ty milczysz.A mo
że mój telefon jest uszkodzony ?
Téléphone
C’est drôle, cette petite boîte noire ne veut pas parler avec ta voix. Sans nécessité, je décroche et je parle afin que tu puisses m’entendre.
Non, ce ne sont ni prières, ni conjurations, que ta photo connaît si bien. Au téléphone je suis plus formelle et je te communique paisiblement que je ne cesse pas de t’aimer et que je ne t’en veux absolument pas.
Ensuite, j’attends longtemps ta réplique ou persuasion... mais tu restes silencieux.
Alors, je préfère penser que mon appareil est en panne.
Łódź, 1973-2000
Barbara SZEFFER–MARCINKOWSKA
I jeszcze kilka słów... Wielka to zaiste szkoda, że polski język nie jest tak rozpowszechniony w świecie jak francuski, niemiecki, czy angielski, bo wówczas nasi zagraniczni czytelnicy mogliby bez trudu, przeczytać sobie w oryginale zamieszczone tutaj teksty i zbędne byłyby przekłady. Niestety, nasza polska mowa bywa dość hermetyczna oraz uznawana za trudną dla obcokrajowców, więc trzeba ją jakoś „oswajać".A wszak wiadomo, że przekład jak to przekład – nawet gdy wydaje się prawie doskonały, to i tak nie potrafi wiernie oddać ani ducha, ani też podtekstowych subtelności literatury rodzimej. O ile jeszcze w tłumaczeniu prozy można sobie z tym jakoś poradzić, o tyle w przypadku poezji czy prozy poetyckiej, trudności piętrzą się niebywale. Zwłaszcza w utworach rymowanych i wieloznacznych borykamy się z mnóstwem metafizycznych pojęć i wyrażeń, których nie sposób odnaleźć w słownikach. Oczywiście najlepiej, gdy sam autor na tyle biegle posługuje się językiem obcym, że potrafi tłumaczyć własne teksty; można zaryzykować pogląd, iż wówczas myśli on i odczuwa jakby „równolegle”, przez co łatwo znajduje w obu językach właściwe odpowiedniki słowne. Jednakże większość z nas tłumaczom powierza swe utwory, a potem nie- raz okazuje się jak daleko odbiegły one od pierwowzorów... |
Et encore quelques mots... Quel grand dommage que dans le monde entier la langue polonaise ne soit pas aussi connue que le français, l'allemand ou l'anglais car alors nos lecteurs étrangers pourraient facilement lire dans l'original nos textes. Hélas, notre langue semble être assez hermétique et difficile pour les étrangers. C'est pourquoi nous sommes obligés de recourir aux traductions. Pourtant, une traduction, même si elle paraît parfaite, ne saurait rendre pleinement ni l'esprit, ni les subtilités cachées des vers de l'original. Si dans la prose c'est encore plus facile à réaliser, dans la poésie et dans la prose-poétique, les difficultés se multiplient. Surtout dans les œuvres poly sémantiques, il faut trouver des termes et des expressions qu'on cherche vainement dans les dictionnaires. La poésie en rimes constitue une difficulté supplémentaire. Le mieux c'est quand l'auteur, connaissant une langue étrangère, traduit lui-même ses propres textes. On peut alors dire qu'en traduisant il pense et ressent parallèlement dans les deux langues et trouve instinctivement les mots dont il a besoin. La plupart de nous confient pourtant leurs œuvres à un traducteur et ce n'est qu'après que nous constatons combien la traduction s'est éloignée de l'original... |
Docteur en médecine, Barbara Szeffer–Marcinkowska est chirurgien maxillaire et spécialiste en traumatologie orthopédique Elle est née à Varsovie, a fait ses études et passé son doctorat à Łódź (1950-54 et 1964-68).À partir de 1969, elle est membre de l’Union Polonaise des Écrivains Médecins (UPPL) et en est la présidente depuis dix ans. Déjà à l’âge scolaire, elle écrivait des poèmes et plus tard aussi de la prose. Au lycée, elle a été correspondante de la Radio Polonaise (prix en 1948). Puis, elle a publié sept petits volumes de poésie, de prose poétique et a participé à toutes les éditions SPEKTRUM (dix volumes d’Almanach UPPL 1978-2000). Depuis 1996, elle a fait seize recueils de différents auteurs dans la série intitulée SKARBCZYKI UPPL et maintenant elle rédige les CAHIERS DE l’UPPL (déjà quatorze numéros parus). Cela fait une dizaine d’années que B. Sz-M. reste coopératrice de la presse littéraire et cinq ans aussi co-rédactrice de la partie littéraire de presse médicale. Elle a publié de nombreux articles et essais, surtout aux sujets éthiques et déontologiques. |
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