Pour la plupart des gens
C’est simple, c’est facile
Il n’y a rien de dérangeant
Ils n’ont qu’à suivre un fil

Pour moi, c’est différent
Il n’y a que la place d’une Femme
Pour mon cœur, pour mon âme
Son nom est le sésame

Mais pour être près d’Elle
Le chemin est compliqué
Il y a des ponts, des passerelles
Et il n’y a rien d’indiqué

Et pour la retrouver
C’est un vrai labyrinthe
Il y a des tas d’escaliers
D’échelles, de tabliers
Cette recherche m’éreinte

Je vois aucune pancarte
Il n’y a que des carrefours
Il n’y a donc aucune carte
Où lire « Mon Amour » ?

En arrière, en avant
C’est la même émotion
Je deviens un amant
Qui frôle la commotion

Car pour moi c’est important
Il n’y a qu’une Femme au monde
Pour me rendre bien portant
Il n’y a que son nom qui compte

La route était glissante
Je n’ai pas pu freiner
Maintenant Elle me hante
Les nuits et les journées

Il n’existe pas de code
Pour apprendre à aimer
Dans ma tête il n’y a qu’une ode
Pour Elle et à jamais

La route était glissante
Je n’ai pas pu l’éviter
Elle n’est pas mon amante
Mais Elle est l’invitée
D’un cœur qui se lamente
De n’avoir existé
Que pour une si longue attente
Et de se voir dépité

Ma Douce, ma Dulcinée
De ma vie si absente
Mon cœur calciné
S’est vu incinéré
Par toute sa Beauté
Puissante et obsédante
Le jeu de nos regards
Notre subtile histoire
Et tous ces mois passés
À prier, espérer
Pour enfin l’approcher
Et oser lui parler
Lui glisser un billet
Que j’ai dû oublier
Tout comme le Papillon
Qui a brisé ses ailes
Une déclaration
Qui n’est née que pour Elle

Oui je n’ai pas voulu
Au nom de la Vertu
Déchirer en lambeaux
L’estime et l’amitié
Par ce tissu si beau
Toujours te respecter
Pour ne rien infecter
Et ce choix m’a conduit
À devoir sacrifier
L’Amour qui te revenait
L’Amour que tu me donnais
La Poésie latente

Que ta vue éveillait
Cette Pureté démente
Qui en moi sévissait
C’était si viscéral
Tu étais un Rêve pour Moi
Le monde est carcéral
Quand il me prive de Toi