Tu en étais l’orfèvre ;
Jonglant avec les mots,
Tu devenais le maître du propos,
Il nous en reste le rêve.

Léo, Prince des Poètes
De la Toscane où tu t’es endormi,
Nous montent les chants infinis,
Qui nous mettent le cœur et l’esprit en fête.

Poètes, vos papiers !
Brillez de vos belles lettres,
Étourdissez le monde sans raison d’être,
Donnez cette énergie qui nous force d’aimer.

Osez la vie et la couleur,
Montrez la joie et la force du verbe,
Soufflez comme le vent sur l’herbe,
Pour chasser du monde sa noirceur.

Assemblez les mots, rassemblez les phrases,
Poètes, partagez le plaisir de votre manne,
En nous offrant la lecture de notre âme,
Jouez avec le texte, sans retenue ni emphase.

À toi, Léo, Troubadour de l’écriture,
De la vie tu nous as montré les passions,
De l’amour à la révolte, les chants de dérision,
Dans ton combat sans fin contre la forfaiture.

Novembre 2000