Il dit aimer les animaux, ces chères bêtes,
Il les aime surtout dans son assiette.
Il aime son « chat chien » de compagnie
Qui est pour lui son meilleur ami.

A-t-il réfléchi un court instant
Que son rôti de porc bien blanc,
Que sa « belle » tranche de jambon
(Mon dieu qu’Il trouve ça bon !)
N’étaient que des morceaux d’un gentil cochon
Aussi intelligent que Son « chat chien » pompon ?

A-t-Il essayé de comprendre la souffrance
(Il préfère l’indifférence)
De l’animal derrière les barreaux
Vivant au milieu du troupeau
Sans pouvoir bouger ses jambonneaux
Sans pouvoir garder ses porcelets bien au chaud ?

S’intensifiant le regard,
Mais n’ouvrant pas les yeux pour voir
Les cruautés des tests cosmétiques
Qui sont contre toute éthique !
Vivisection sur des souris, des singes ( ! ! !), des lapins
Et même sur Leurs chers chats et chiens…
Tortures inexplicables dans un poème,
Qui Les rendraient blêmes
Tortures inutiles, non obligatoires par la loi
Puisque des méthodes biosubstitutives sont de bon aloi.

Oh ! Je Les entends dire d’ici
Qu’il y a bien d’autres problèmes dans la vie
Que la souffrance des animaux !
Qu’il existe bien d’autres fléaux !
Par exemple, la faim dans certains pays du monde
Qui cultivent des « céréales blondes »
Pour nourrir Leurs « bêtes » enfermées
Pour qu’Ils puissent ensuite mieux les déguster ( ! ! !)
Surtout ne pas se culpabiliser !
Surtout ne pas changer
Quelques achats quotidiens
Pour sauver quelques « vies de chien » !…

Octobre 1999