"Mur de poésie de Tours" 2002 - Poètes dont une rue de Tours porte le nom
CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR
Oisive jeunesse Ah ! que le temps vienne Je me suis dit : Laisse, Que rien ne t’arrête, Ô mille veuvages Est-ce qu’on prie |
J’ai tant fait patience Et la soif malsaine Ainsi la prairie Au bourdon farouche Oisive jeunesse Ah ! que le temps vienne |
Arthur RIMBAUD
(1854 - 1891)
Poète français né à Charleville, il écrit à Paris, dès l'âge de dix-sept ans, des poèmes dont « Le Bateau ivre ». Il pense que la poésie vient d'une « alchimie du verbe » et des sens. Son amitié avec Verlaine se termine par un coup de revolver. Profondément choqué, il écrit les poèmes en prose d' « Une Saison en enfer ». À vingt ans, il a terminé son œuvre et mène une vie errante de voyageur. « Illuminations », recueil de prose et de vers libres est publié en 1886. Il meurt à Marseille alors que sa poésie commence à être reconnue comme l'aboutissement de recherches romantiques et baudelairiennes. Ses écrits ont influencé la poésie moderne.
Une rue de Tours porte son nom.
|
|
|