"Mur de poésie de Tours" 2002 - Poètes français du passé
FANTAISIE
Il est un air, pour qui je donnerais Or, chaque fois que je viens à l’entendre, Puis un château de brique à coins de pierre, Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Extrait de « Odelettes »
Gérard de NERVAL (1808 - 1855) |
Illustré par une peinture à la cire de Catherine RÉAULT-CROSNIER.
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Né à Paris, traducteur prodige du « Faust » de Goethe, il aime écrire en mêlant le rêve à la réalité, le passé au présent (« Voyage en Orient », « Les filles du feu », « Pandora ou Sylvie »). Ses « Sonnets aux chimères » et son roman « Aurélia » le rapprochent de Baudelaire et des surréalistes dans l’inconscience. Sujet à des crises de folie, il passa sa vie d’internement en internement dans la maison de santé du docteur Blanche ; il fut retrouvé pendu dans une rue de Paris, le manuscrit d’ « Aurélia » en poche.
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