Te voilà à l’an 2000
Tu regardes encore l’étranger
Avec mépris
Te voilà à l’an 2000
Tu vois la tristesse de l’enfant
Dans le cœur de l’homme
Tu vois l’an 2000
L’homme n’a guerre évolué
Il continue de tuer

Nous voilà à l’an 2000
lors apprenons à aimer

Le vieillard triste et déçu par les années
L’enfant violé et trahi par les grands
La mère criant son nom
Au Dieu aie pitié
De l’évolution des humains

Te voilà à l’an 2000
Tu n’as pas encore appris
À tendre la main
Aux malades, solitaires
Aux gens dans la misère

À notre société éphémère ;
Te voilà souffrant de
L’injustice humaine…

Poème écrit en 1999.