Assise au restaurant grec, tu admires par la porte grande ouverte d’où s’engouffre une lourde chaleur, la plage bordée de palmiers.

Peu de baigneurs sont venus aujourd’hui. Le vent s’élève, la mer grossit. Pourtant, les vagues continuent à s’écraser inlassablement sur le sable, répétant un même thème, une musique vide et têtue.

Les bateaux s’empressent de rentrer au port, plus bas, vers l’est.

Derrière, par la fenêtre, tu t’aperçois que la rue se vide peu à peu et que seul quelques passants osent s’aventurer dans cette atmosphère inquiétante.

Il est temps de rentrer, la tempête se lève.

 

Aline C.