Bip jappait, mais personne ne l’entendait,
Sauf sa maîtresse. Plus il pleurait et gémissait
De douleur, plus elle était triste à l’idée de l’abandonner
Elle disait en pleurant : « Je suis vraiment désolée,
Mais je ne peux plus te garder près de moi,
Car je suis trop pauvre pour te nourrir
Et nourrir mes enfants.
Maintenant va courir dans les champs et les prairies pour trouver
À manger.
J’espère que tu seras heureux,
Et qu’un gentil maître voudra bien de toi. »
Elle le caressa et l’embrassa une dernière fois.
Puis lui donna le dernier bout de pain qui lui restait.
Et le chien s’en alla le cœur serré et triste
Tout comme sa maîtresse.
Bip garda dans son cœur l’image de sa maîtresse
Pleurant et ne l’oublia jamais…