PROSE POÉTIQUE EN MINIATURE
Zazdrość
Myślałam : jaka ona jest, jaki ma kolor, czym różni się od innych uczuć, namiętności, skąd się bierze i po co. Nie zdawałam sobie wówczas sprawy ze szczęścia, które daje niewiedza.
Potem, gdy moja niezdrowa ciekawość została zaspokojona, a czerwono-zielone zjawy nagle otoczyły mnie, oślepiły i pokonały, postanowiłam nigdy więcej nie dochodzić sedna spraw nieznanych.
Cóż jednak z takich postanowień na przyszłość ? - Ważne jest to, co teraz już wiem, choć tak bym nie chciała.
Jalousie
C’était pour moi vraiment un grand problème oppresseur qui a attiré mon attention et a soulevé de nombreuses questions : Comment est-elle ? Quelle est sa forme, couleur et construction, d’où arrive-t-elle et pour quelle raison ? Et aussi, je délibérai : comment est-elle construite, de quelle manière se distingue-t-elle d’autres affections, comment se fait-elle connaître ?
Certainement, je ne me rendais pas compte alors du bonheur de l’ignorance. Puis, quand ma curiosité malsaine fut enfin satisfaite et que de nombreux fantômes éblouissants, rouges-verts, en dansant triomphalement, eussent formé un cercle autour de moi, j’ai pris la décision de ne jamais m’approcher de l’essence de l’impénétrable.
Mais pourquoi si tard, pourquoi après... quand je savais déjà trop, hélas.
Barbara SZEFFER–MARCINKOWSKA
Łódź, 1973-2000
I jeszcze kilka słów... Wielka to zaiste szkoda, że polski język nie jest tak rozpowszechniony w świecie jak francuski, niemiecki, czy angielski, bo wówczas nasi zagraniczni czytelnicy mogliby bez trudu, przeczytać sobie w oryginale zamieszczone tutaj teksty i zbędne byłyby przekłady. Niestety, nasza polska mowa bywa dość hermetyczna oraz uznawana za trudną dla obcokrajowców, więc trzeba ją jakoś „oswajać”. A wszak wiadomo, że przekład jak to przekład – nawet gdy wydaje się prawie doskonały, to i tak nie potrafi wiernie oddać ani ducha, ani też podtekstowych subtelności literatury rodzimej. O ile jeszcze w tłumaczeniu prozy można sobie z tym jakoś poradzić, o tyle w przypadku poezji czy prozy poetyckiej, trudności piętrzą się niebywale. Zwłaszcza w utworach rymowanych i wieloznacznych borykamy się z mnóstwem metafizycznych pojęć i wyrażeń, których nie sposób odnaleźć w słownikach. Oczywiście najlepiej, gdy sam autor na tyle biegle posługuje się językiem obcym, że potrafi tłumaczyć własne teksty; można zaryzykować pogląd, iż wówczas myśli on i odczuwa jakby „równolegle”, przez co łatwo znajduje w obu językach właściwe odpowiedniki słowne. Jednakże większość z nas tłumaczom powierza swe utwory, a potem nie- raz okazuje się jak daleko odbiegły one od pierwowzorów...
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Et encore quelques mots... Quel grand dommage que dans le monde entier la langue polonaise ne soit pas aussi connue que le français, l'allemand ou l'anglais car alors nos lecteurs étrangers pourraient facilement lire dans l'original nos textes. Hélas, notre langue semble être assez hermétique et difficile pour les étrangers. C'est pourquoi nous sommes obligés de recourir aux traductions. Pourtant, une traduction, même si elle paraît parfaite, ne saurait rendre pleinement ni l'esprit, ni les subtilités cachées des vers de l'original. Si dans la prose c'est encore plus facile à réaliser, dans la poésie et dans la prose-poétique, les difficultés se multiplient. Surtout dans les śuvres poly sémantiques, il faut trouver des termes et des expressions qu'on cherche vainement dans les dictionnaires. La poésie en rimes constitue une difficulté supplémentaire. Le mieux c'est quand l'auteur, connaissant une langue étrangère, traduit lui-même ses propres textes. On peut alors dire qu'en traduisant il pense et ressent parallèlement dans les deux langues et trouve instinctivement les mots dont il a besoin. La plupart de nous confient pourtant leurs śuvres à un traducteur et ce n'est qu'après que nous constatons combien la traduction s'est éloignée de l'original... |
Docteur en médecine, Barbara Szeffer–Marcinkowska est chirurgien maxillaire et spécialiste en traumatologie orthopédique Elle est née à Varsovie, a fait ses études et passé son doctorat à Łódź (1950-54 et 1964-68). À partir de 1969, elle est membre de l’Union Polonaise des Écrivains Médecins (UPPL) et en est la présidente depuis dix ans. Déjà à l’âge scolaire, elle écrivait des poèmes et plus tard aussi de la prose. Au lycée, elle a été correspondante de la Radio Polonaise (prix en 1948). Puis, elle a publié sept petits volumes de poésie, de prose poétique et a participé à toutes les éditions SPEKTRUM (dix volumes d’Almanach UPPL 1978-2000). Depuis 1996, elle a fait seize recueils de différents auteurs dans la série intitulée SKARBCZYKI UPPL et maintenant elle rédige les CAHIERS DE l’UPPL (déjà quatorze numéros parus). Cela fait une dizaine d’années que Barbara Szeffer–Marcinkowska reste coopératrice de la presse littéraire et cinq ans aussi co-rédactrice de la partie littéraire de presse médicale. Elle a publié de nombreux articles et essais, surtout aux sujets éthiques et déontologiques. |
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