VISAGE SANS SOMMEIL
Regarder la mer et juste l’effleurer, étendre sa colère par terre, après avoir savouré. Ce sont des demi-mots qui s’échappent sans s’envoler, ce sont des demi-mots qui se ressentent au toucher.
Pareil à la saveur de l’extrême qui s’éparpille sans compter, c’était beaucoup plus subtil, qu’il n’est possible de l’imaginer.
Pareil à rien, hors du commun comme tout, la page s’achève, mais juste la page, et derrière, …
Son visage sans sommeil.
Dors… derrière la page…
Novembre 2000
Patricia PACQUETEAU
À l’approche de la trentaine, l’écriture demeure un besoin vital, et reste lié à l’état d’urgence. Originaire des bords de Loire, l’écrit est pour moi identique à ce fleuve calme ou agité, qui s’emporte ou s’épuise : l’intermédiaire n’existe pas.
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