DÉSILLUSION
À force d'espoir, au milieu de ces nuits,
À force d'aimer ce qui détruit ma vie,
Je commence à croire que mes rêves sont vains.
L'humanité entière se confond en chagrins...
Je n'ai plus en moi l'étincelle des amants,
Cette chaleur si douce qui réchauffe les âmes ;
Sans doute est-ce l'hiver qui glace mes tendres mains.
J'attends le soleil, et je mens, et je blâme...
Mais que reste-t-il, aux poètes, aux morts-nés,
Dans un monde où l'abîme est un solide appui ?
Si ce n’est l'espoir fou de revivre un été,
Si ce n'est le besoin de renouer sa vie...
A. C.
Née le 21 décembre 1982, j'écris depuis quatre ans à des fins personnelles.
Je n'ai aucun message à donner, aucun espoir, aucun regret...
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