LE SONGE
Combien de cygnes
lent défilé blanc
léger et digne
glissent bec au vent
Plus d’une fois
leur frêle cœur plonge
en toute foi
inscrire le songe
Ainsi dessinent
un alphabet bleu
où calme et fine
la plume se meut
et, tranquille l’onde se plisse
en rêverie qui ne finisse.
Stéphan VALEAU
TOURS
Membre de "Présence de la poésie".
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