Les vagues de l'océan viennent une à une
Mourir sur la plage déjà déserte,
La lune joue sur l'eau et les dunes
Dans une course alerte.

Un souffle léger et la nuit s'installe
Dans un ciel étoilé
Qui ressemble étrangement à un feu de Bengale
Tombant comme une pluie d'été.

La fraîcheur nocturne flotte, pareille à une ombre,
Laisse une impression de fin
Telle une absence qui encombre,
Qui paralyse, comme un danger prochain.

Le bruit de la vie se répand
Sur les flots écumants
Dans un écho, murmurant
Le début d'un jour naissant.

Véronique FISHER