Près du mur de pierre,
tu m’apparus presque mourant.
Tes fleurs, couleur de cendre pendaient
tristement le long de tes branches.
Soudainement, je me suis sentie coupable,
plongée dans mon chagrin, je t’avais abandonné,
"Toi", qui étais la fierté de Dick.
Effrayée de te perdre, je saisis le sécateur,
coupant tes pétales fanés et feuilles flétries.
Surprise, un matin, du haut du balcon,
je découvrais des bourgeons et de délicates
ramures nouvelles.
Déjà, quelques corolles rouges
s’offraient à la caresse du soleil.
Le long de mes joues, je sentais courir
des larmes de joie et de ta présence
tu envahis le jardin.
Comme ton rosier, tu es là, Dick
vivant en mon cœur.