Toi nature, qui est là pour notre survie,
Laisse-nous découvrir la vie,
Montre-nous tes joyaux, sans que l’on te supplie.

Dans la vallée,
De la porte de mon chalet,
Je peux voir si je me penche,
La neige et ses avalanches,
L’eau qui se déverse sang de la déesse Terre.

Derrière ma fenêtre, enfermée tel un petit être,
Je regarde la neige tomber, un rideau de larmes salées.

Petit à petit, des maisons se construisent,
La nature s’efface, des humains s’épanouissent,
Mais un soir de grand orage,
L’eau dévaste tout sur son passage,
C’est la nature qui reprend le dessus,
Les humains se sont tus.

Le vent et ses ouragans,
La Loire et ses crues qui tuent,
Le volcan et ses jaillissements.

Qu’ont tous-t-ils cru,
En faisant contre la nature ?
Ne pouvant leur demander de cesser,
Celle-ci se démène pour les empêcher,
D’effacer cette nature si secrète,
Que Dieu a faite.