L’été vous va… vous va si bien, Madame
Il rosit votre teint, tel un furtif aveu
Sur une nuque en eau relève vos cheveux
Fait s’exhaler vos sucs dont m’enivre la gamme…

Sans vergogne, il vous a dévêtue et proclame
Que sous le tulle, un sein se dresse comme il veut
Devinant son contour, j’ai caressé le vœu
Profane, d’éprouver le moelleux de son âme.

Votre robe légère où se meuvent vos reins
Coques rondes dansant sous un ressac marin
Trahit superbement votre port de déesse,

Comme un voile masquant une belle inconnue
Sur son socle, qu’on découvre dans la liesse
Que ce lin blanc s’envole et vous révèle nue !