Dans l'air vif de ce matin
De ma silencieuse foulée
Je poursuis ma randonnée
Qui me mènera bien loin.
Le ronronnement du vent,
À la cime des arbres,
Où sur les branches encore s'attarde,
Un peu de feuillage résistant.
Un sentier, peu à peu, disparaît,
Sous le nouveau manteau,
Que chênes, frênes ou bouleaux,
De leurs feuillages recouvrent à leur gré.
Soudain au détour d'un chemin,
Dans le creux d'un petit vallon,
Je regarde avec admiration,
S'enfuir le renard malin.
À celui qui sait observer,
Sa nature livre ses secrets,
Ne rien détruire ni toucher,
Telle devrait être la réalité.
CHRISTIAN POISSON
AZAY-sur-CHER (37)
Poète tourangeau contemporain qui a commencé à écrire à l’adolescence.
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