"Mur de poésie de Tours" 2000

Le "Mur" dans les médias

 

La participation des élèves du collège Jules-Ferry a été décrite dans un article paru

dans "La Nouvelle République du Centre-Ouest" - édition de TOURS,

page TOURS-Quartiers, le jeudi 6 avril 2000

 

 

Des collégiens poètes

Contacté par Catherine Réault-Crosnier initiatrice du "Mur de poésie", René Battut, professeur de français et d'anglais au collège Jules-Ferry, a répondu favorablement à sa sollicitation. II a demandé à cinquante-quatre élèves des classes de 6° B et 6° C de son établissement, d'écrire des petits poèmes sur le thème de la nature. À sa grande surprise, mais aussi satisfaction, trente-sept collégiens se sont portés volontaires !

René Battut leur a présenté un florilège de poèmes sur l’eau, l’air, les arbres… afin qu'ils puissent se baser sur des écrits existants et en leur recommandant d'utiliser les cinq types de textes définis dans leur programme scolaire. Les adolescents ont travaillé depuis début février afin d’être prêts pour le "mur de poésie", qui proposait une exposition de poèmes dans la salle capitulaire des celliers Saint-Julien à Tours du 21 au 28 mars. Les visiteurs ont ainsi pu consulter le fruit de leur imagination.

Mercredi 29 mars, Catherine Réault-Crosnier a invité des poètes à lire leurs œuvres au jardin des Prébendes devant un public convié gratuitement à les écouter. Quatre collégiennes de la 6° C, encouragées par leur professeur, ont participé à cette réunion. Sarah Galéo a été inspirée par le silence, Mathilde Hervet par la mer ; Vanessa Deshaix a évoqué un petit jardin rempli de fleurs, alors que Gladys Arcanger nous a fait l'éloge des arbres. À l'issue de cette soirée, toutes quatre se disent ravies d'avoir adhéré à cette démarche. René Battut, comblé confie : "Je tiens à souligner que deux petites Soudanaises et un d'Arménie, actuellement en soutien scolaire, ont souhaité également rédiger une poésie. Dans notre collège à taille humaine, nous nous entendons bien entre élèves et professeurs et pouvons de ce fait nous associer à des réflexions identiques à celle-ci."

À l'heure de l'essor de la vidéo et de l'informatique, n'est-il pas réconfortant de constater que des enfants de 11-12 ans, prennent du temps sur leurs loisirs pour créer des poèmes ? Jules Ferry, père de la laïcité et de la gratuité de l'enseignement primaire, aurait sans nul doute, répondu par l'affirmative.

Hervé MALBEC

 

Photo Hervé MALBEC

 

(N.B. : article reproduit avec l’aimable autorisation de M. Jean-Pierre BEL, directeur départemental d’Indre-et-Loire, en date du 5 mai 2000, et de M. Hervé MALBEC)