LE CHAT
Ensorcelé par ses yeux de velours
Et son pelage si doux
Même le ciel bleu
N’a pas la beauté de ses yeux
Ses yeux sont tels un océan
Un océan de tendresse et d’argent
La nuit,
Sa discrétion m’éblouit
Son pelage de lait
Se confond à celui du brouillard clair
Viens, retiens les griffes de ta patte*
Et laisse-moi plonger dans tes yeux
Mêlés d’or et d’agathe.
Alison LHÉRITIER
* Ce dernier paragraphe est extrait d’un poème de BAUDELAIRE
Élève en sixième au collège Jules Ferry, à Tours.
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