Exposition de peintures à la cire de Catherine RÉAULT-CROSNIER
« Impressions sur René BOYLESVE »
Tableau n° 44 - Les yeux de mon père
(sur un extrait de « L’enfant à la balustrade »)
« Je vis les yeux de mon père. Ils regardaient le foyer, le nid de châtaignes, la flamme vacillante, les têtes de cuivre, le bout de la pantoufle de Clérambourg. Ils assistaient à la mort d’un être très cher et très précieux, précieux et cher depuis très longtemps, depuis si longtemps, qu’autant dire qu’il lui avait été uni toute la vie. Et c’était une mort pire que la mort naturelle, où l’on se quitte la main dans la main, avec l’espoir d’une réciprocité affectueuse d’un monde à l’autre. Là, il y avait quelqu’un qui s’engloutissait en retirant à soi, cruellement, la passerelle du souvenir. C’était trop pénible. » (L’enfant à la balustrade)
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