« MAURICE ROLLINAT, LA BEAUTÉ »
(Conférence de Catherine Réault-Crosnier lue à plusieurs voix avec des poèmes mis en musique par Michel Caçao, à la médiathèque de Châteauroux le 16 mars 2019, dans le cadre du Printemps des Poètes.)
Maurice Rollinat (1846 – 1903), poète et musicien du fantastique, exprime dans tous ses livres, la beauté, thème du Printemps des Poètes 2019. Il a l’art de présenter des facettes très différentes de ce thème à travers ses poèmes et ses écrits en prose. Nous allons donc nous imprégner de ses créations pour en apprécier la diversité dans l’ensemble de ses livres.
Le livre de Maurice Rollinat, Dans les brandes, est paru en 1877 mais la vente n’a pas été importante. Pourtant il contient de nombreux poèmes animaliers qui ont entretenu l’aura de Maurice Rollinat et étaient au programme dans les écoles, dans toute la première partie du XXème siècle et encore actuellement dont les plus connus « L’écureuil », « Les dindons », « La chanson de la perdrix grise » qu’il a aussi mis en musique, et tant d’autres dont « Le petit renardeau ».
LE PETIT RENARDEAU Au bord de l’étang, le petit renardeau – Des nuages bruns couvrent d’un noir bandeau Sur un bois flottant qui lui sert de radeau, (Dans les Brandes, pages 212 et 213) |
Ce livre a été réédité en 1883, après le succès des Névroses avec moins de réussite. Pourtant dans son recueil Dans les brandes, la beauté champêtre domine et le poète avec un sens très minutieux de l’observation, nous fait vibrer dans une poésie mettant à l’honneur la nature. Par exemple, dans un long poème de sept pages, il nous emporte « A travers champs » dans une multitude de détails pris sur le vif, minutieusement et artistiquement décrits. N’hésitons pas à partir avec lui pour nous ressourcer :
(…) Je revois l’humble silhouette Le jardin plein de rumeurs calmes Les petits carrés de légumes Plus de fâcheux, plus d’hypocrites ! Ami de la vache qui broute, Dans l’air, les oiseaux et les brises Tandis qu’au fond des luzernières, Le lézard, corps insaisissable Sur les coteaux et sur les pentes, Debout, la bergère chantonne Et je m’en reviens à la brune (Dans les brandes, pages 10 à 16) |
De même, grand défenseur de la nature, écologiste avant l’heure, Maurice Rollinat humanise les arbres, les décrivant dans leur beauté majestueuse, dans tous leurs états, sanglotant, rêveurs, mélancoliques...
LES ARBRES Arbres, grands végétaux, martyrs des saisons fauves, Quand le regard du peintre a soif de pittoresque, De vous un magnétisme étrange se dégage, Quand l’éclair et la foudre enflent rafale et grêle, Alors, vous qui parfois, muets comme des marbres, L’été, plein de langueurs, l’oiseau clôt ses
paupières Et quand la canicule, aux vivants si funeste, Votre mélancolie, à la fin de l’automne, Les seules nuits de mai, sous les rayons stellaires, Une brume odorante autour de vous circule Sachant qu’un drame étrange est joué sous vos dômes, Et le soleil vous mord, l’aquilon vous cravache, Partout où vous vivez, chênes, peupliers, ormes, (Dans les Brandes, pages 112 à 115)
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Dans son livre le plus connu Les Névroses (1883), n’oublions que Maurice Rollinat a consacré le chapitre « Les Refuges » à la facette champêtre de son œuvre, dans lequel nous trouvons par exemple un de ses poèmes les plus célèbres « La Biche ». Les autres chapitres concernent un univers surprenant, fantastique, inhabituel, facettes incontournables du poète. Par exemple dans le poème « Les reflets », nous côtoyons ses rêves et ses fantômes à la manière d’Edgar Poe à côté du réel très concret, mais toujours persiste un frôlement d’épouvante qui nous emporte à nouveau dans le macabre à travers les mots « œil halluciné », « cierges blancs », « esprit hanté », lors de la veillée des morts… Maurice Rollinat manie aussi l’oxymore avec talent, pour nous transmettre la beauté dans la diversité des possibilités même opposées, à travers des images étonnantes, par exemple « Ames de clarté, soupirs de lumière », pour renforcer ses idées artistiques, très personnelles.
LES REFLETS Mon œil halluciné conserve en sa mémoire (Les Névroses, page 11) |
La sensualité a toujours attiré ce poète. Il peut la transcrire en images de beauté dans l’intimité d’un moment. Maurice Rollinat n’hésite pas à transformer les objets qui entourent la femme en humains doués d’enchantement, de sourire, de supplication en union avec :
LA BAIGNEUSE Au fond d’une baignoire elle admire ses hanches Les robinets de cuivre à figure de cygne Sur un siège, ses bas près de ses jarretières Sa robe de satin pendue à la patère Et tandis qu’un éclair dans ses yeux étincelle (Les Névroses, pages 77 et 78) |
Étonnamment, il peut aussi admirer simplement la beauté pure dans la nature. Il utilise alors des images limpides comme l’eau d’une source avant de nous emporter en final, près de deux écrivains qu’il appréciait déjà du temps du lycée :
LA FONTAINE La fontaine du val profond Jamais la mousse de savon La fontaine. Sur ses bords les saules me font La Fontaine. (Les Névroses, page 159) |
Certains poèmes contenus dans Les Névroses gardent le charme descriptif de la nature en alliance avec le thème de la mort qui peut perdre sa connotation sombre pour s’imprégner de légèreté comme dans ce poème appris dans les écoles et encore très connu :
LA MORT DES FOUGÈRES L’âme des fougères s’envole : La feuille tourne et devient folle, Les oiseaux perdent la parole, (Les Névroses, page 181) |
Le poème de Maurice Rollinat, « Les rocs », dédié à Victor Hugo et composé de dix quatrains en alexandrins, nous rappelle de manière prémonitoire, la beauté dénudée de la série de tableaux de Claude Monet, créés quelques années plus tard à Fresselines lorsqu’il y séjourna de février à mai 1889, prenant ses repas chez son ami Maurice Rollinat. Le poète n’est jamais lassé de décrire le monde qui l’entoure dans la beauté désertique des pierres, contrebalancée par la présence d’animaux apportant une touche de vie, accentuant le contraste de chaque description, de chaque émotion. Tout vit, est doté de pensées. L’empreinte fantastique et morbide de Maurice Rollinat est bien présente. Il nous souligne aussi la beauté de la laideur à travers les rocs humanisés et leur souffrance.
LES ROCS A Victor Hugo. Par delà les blés noirs, les froments et les seigles, Aspect fantomatique, inertie et stupeur, La rivière qui hurle et moutonne à leur base Au mois où le zéphyr plein de suavité Anxieux, dans la brume, on dirait qu’ils attendent Et, colosses navrés de ce pays affreux, Groupés là comme un tas de monstrueuses bêtes, L’un dont la pointe oblongue imite un coutelas, Un autre figurant un couvercle de bière Et tous, diversement lépreux et bossués, (Les Névroses, pages 204 et 205) |
Le poème « La pluie » est caractéristique des nombreuses facettes d’inspiration de ce poète dont la finesse de description et de pensée, lui sert à transmettre la beauté de ses états d’âme sombres comme la pluie durant sa vie parisienne.
LA PLUIE Lorsque la pluie, ainsi qu’un immense écheveau En ruminant tout haut des poèmes de fiel, Et parmi la cohue impure des démons, Je suis tout à la pluie ! A son charme assassin, (Les Névroses, pages 308 et 309) |
Avec L’Abîme (1886), nous entrons dans la désespérance du poète, venant de quitter Paris et écœuré par ce monde menteur, tapageur, sarcastique. S’éloignant de cette ambiance malsaine où il faut paraître plutôt qu’être, il se réfugie à Fresselines en septembre 1883, pour vivre de son art, retiré du monde, dans le département de la Creuse. Là, dans la solitude, il excelle dans une beauté emplie de pensées et de sentiments mortuaires, de visions se terminant par une réflexion philosophique sur la petitesse et la finitude de l’homme.
LE SOUVENIR Le souvenir est un cercueil Il ne quitte pas notre seuil, Et tout ce qui fut notre orgueil, (L’Abîme, pages 221 et 222) |
Dans son livre La Nature (1892), Maurice Rollinat, grand défenseur de la campagne sauvage, nous montre la beauté de la paix retrouvée ou parcourue de frissons et de visions. Il nous emporte par tous les temps, au fil de l’eau, près de la pluie bienfaitrice, vivifiante ou envahissante.
EFFET DE PLUIE Cette fois la campagne endure Or, depuis le peu qu’elle dure, On a les yeux émerveillés (La Nature, pages 161 et 162) |
NUIT DE FEUILLES On distingue mal sous les aunes Et peu à peu, les grands feuillages Seuls, les coteaux noirs – chevelus Et voici juste le tableau : (La Nature, pages 285 et 286) |
Dans Les Apparitions (1896), nous côtoyons les spectres de manière très vivante et imagée, facette caractéristique de Maurice Rollinat près de la beauté de la nature, de l’infiniment petit comme l’herbe à l’invisible comme le vent. Il n’oublie pas à son habitude, d’en tirer une conclusion philosophique sur notre manière de vivre.
LES CHOSES Non ! Ce n’est pas toujours le vent Sans tous les jeux de la lumière, Tel pleure dans sa somnolence, L’âme parcourt comme la sève Pour ceux-ci, l’exigu, l’énorme Nous pensons que les choses vivent… Par elles les temps nous reviennent, L’âme habite bloc et poussière : (Les Apparitions, pages 1 à 8) |
Dans Paysages et paysans (1899), Maurice Rollinat donne très souvent la parole aux petites gens de la campagne dans des tableaux très vivants. Il excelle selon les poèmes dans l’art descriptif des paysages. Il ne nous lasse jamais comme dans ce tableau « À l’aube ». Nous ne pouvons pas oublier la beauté de portraits d’humains en osmose avec l’univers.
A L’AUBE Brûlé par l’énorme lumière Le pauvre paysage mort La bonne ombre le rafraîchit ; Avec l’aurore se levant, (Paysages et Paysans, page 126) |
LES PETITS MARAUDEURS Faisant sonner leur gaieté franche Mais quelle branche ! longue et large, Qu’importe ! ils se sauvent là-bas Et les bœufs regardent, rêvants, (Paysages et Paysans, page 230) |
Dans En Errant (1903), nous découvrons le talent de Maurice Rollinat dans ses compositions en prose, la beauté de ses descriptions, alliance de féérie et de drame, avec des mots associés hors du commun, emplis de rêve, de songe, de mystère et de transparence. N’oublions pas que Maurice Rollinat a toujours été un poète coloriste traduisant la beauté en déposant de petites touches de couleurs, un peu à la manière d’un peintre, par exemple dans le début d’un texte magique :
LE CALVAIRE DE LA COULEUR Une fois, je vis cette extraordinaire côte boisée qui, après tant d’années, fait encore s’émouvoir et frissonner mon souvenir. C’était vers la fin d’octobre, par une de ces journées lourdes et voilées, sans vent ni cris d’oiseaux, où le seul voltigeotant papillon, errant frôleur de l’herbe avec ses ailes de silence, flottait sur un souffle vague entre la stupeur des apparences et le brumeux des étendues que l’air et les cieux torpides enduisaient de sommeil et de songe. Baignant ses pieds de roc dans une mystérieuse et transparente rivière, cette côte formait un immense amphithéâtre, à la fois colline et parc, fourmillant d’arbres de toute sorte qui, dormants-cataleptiques, stagnaient, rentrés les uns dans les autres, avec des feuillages si magnifiquement altérés, si pompeusement morbides en leur métamorphose, qu’ils semblaient là, dans cette contrée déserte, un miracle particulier de l’automne, et prodige du réel, mettaient du drame dans la nature. Ce phénoménal tableau, d’une douceur compacte, d’un ordre sauvage, d’un ensemble tamisé dans la splendeur, était d’un aspect d’autant plus impressionnant que les arbres, de bas en haut, avaient leurs troncs totalement cachés par les étagements successifs des cimes et des jeunes pousses puissantes. On ne voyait donc plus qu’un gigantesque feuillu polychrome, montrant, çà et là, vers le sommet, par ses rares fissures, des rameaux noirs comme de l’ébène, embranchés comme du corail, qui emmaillaient, treillissaient des petits morceaux de ciel pâle et prenaient du vague et de la magie dans les vapeurs de l’ombre. (…) (En Errant, pages 109 et 110) |
Dans Ruminations (1904), Maurice Rollinat, comme les vaches, ne se lasse pas de ruminer, penser et penser encore, de garder en lui ses idées sans les digérer, les remâchant pour ensuite les cracher sur le papier dans un art philosophique toujours très fort, profond, changeant les limites des non-dits, des faux-fuyants pour approfondir toujours notre manière de vivre. Homme des plaisirs, Maurice Rollinat sait aussi faire l’éloge du renoncement. Sa pensée ne tend-t-elle pas alors vers la beauté par l’intensité de sa réflexion ?
Un vrai grand artiste crie bravo à tous les jaloux de son œuvre, si cette jalousie, féconde pour leur esprit, leur a donné le pouvoir de se surpasser eux-mêmes ! (Ruminations, page 188)
N’est-ce pas aussi une autre forme de beauté étonnante que sa recherche d’une existence après la mort ? Il est à croire, – pour la cause de la justice éternelle et comme réparation à cette chose si solennellement mystérieuse et sacrée entre toutes : la Mort ! – que ceux qui n’auront pas désarmé devant un cadavre, qui auront vomi l’outrage sur une tombe, devront se maudire une fois trépassés, pendant les phases de leur pourriture, de leurs ossements et de leur poussière ; que le Néant fera une exception pour eux ; qu’ils seront indéfiniment torturés dans leur indestructible atome ! (Ruminations, page 130)
Maurice Rollinat humanise la nature de mille manières et il place l’humain en osmose avec l’immensité, l’univers dans une force de communion : La féerique étrangeté s’incarne dans l’astre des nuits qui sait faire d’une mare une trembleuse glace de diamant où le saule pleureur, qu’il fantômatise en plus pieusement incliné, se regarde, y engloutissant son ombre, comme une belle âme affligée qui se mire à s’y perdre dans le mystère ami de sa lumineuse conscience. (Ruminations, page 9)
Les villes salissent la pensée, les montagnes la purifient, les océans l’exaltent, les plaines la chagrinent, les vallées l’enchantent, les bords de rivières la bercent, bois et ravins l’horrifient et la dramatisent. (Ruminations, p 233)
La présence d’un mendiant patriarche, parmi des chênes vénérables, ajoute à leur séculaire toute la mélancolique solennité d’une pauvre vieille âme qui songe, donne au recourbé de leurs branches comme une expression de pitié pleurante, comme une mimique hospitalière, comme un geste ému de fraternelle bénédiction. (Ruminations, pages 265 et 266) |
Son livre Les bêtes, a pu être édité en 1911 grâce à la collaboration de Gustave Geoffroy. De son vivant, Maurice Rollinat avait choisi le titre de ce recueil et rassemblé un certain nombre de poèmes (Avertissement, page VI). L’éditeur souligne : « On y trouvera toutes les descriptions attentives, spirituelles, pathétiques, que ce poète subtil et ce savant artiste pouvait faire d’après les insectes, papillons, sphinx, chenilles, guêpes, cirons, et les animaux familiers qui vivaient aux alentours et au-dedans de sa maison des champs, entre les deux Creuse, à l’entrée du village de Fresselines : les lézards et les rats, les chats et les chiens (…), l’âne et la vache, les poissons, (…) les oiseaux de la basse-cour et de l’espace, du creux des haies et du tronc des arbres, jusqu’au nid de l’aigle qui plane superbement à la fin de ces pages. » (pages VI et VII)
De l’infiniment petit au presque tout puissant, Maurice Rollinat déploie sa verve de création. Nous terminerons par comme dans trois poèmes de ce livre qui serviront d’apothéose, après la conclusion que voici :
Maurice Rollinat fait jaillir la beauté de mille manières, dans la simplicité de la nature, à travers les animaux, en glorifiant les arbres, dans des descriptions sensuelles ou fantomatiques, à travers un univers fantastique ou hanté, dans la clarté d’une fontaine, en abordant le thème de la mort ou de la paix, du dépouillement des rocs, de la beauté sombre de la douleur, près des petites gens et des sentiments, à travers ses ruminations, et toujours près des bêtes qu’il a tant mises à l’honneur. Il nous surprend, nous captive, nous envoûte, nous ensorcèle. Ce « peintre des mots », ni nihiliste, ni croyant, toujours en recherche d’un au-delà, dépose de petites touches de couleurs pour distiller la beauté et aussi à travers des réflexions intenses, une philosophie très contemporaine, exprimant notre petitesse physique et morale face à l’immensité.
LE ROUGE-GORGE Le petit oiseau de la font Saint-George Voici qu’il aperçoit tout au fond d’une gorge, Le maréchal alors quitte sa forge, Le fait entrer, le flatte et tout en lui parlant, Le gave de blé, de chenevis, d’orge. Comme il serait bien là ! Pas de chien turbulent, Ni de chat dont la griffe égorge. Rien qu’un bon vieux tout seul, tranquille et cajôlant. Mais fidèle, le soir, la terre dégelant, (Les Bêtes, pages 171 et 172) |
CROQUIS DE CHAT Pour grimper sur le grand prunier Et jusqu’à terre, tout du long, Puis tout à coup il se souvient Là, sans même qu’il s’ébouriffe Et faisant son ronron (Les Bêtes, pages 103 et 104) |
L’AIGLE L’aigle est l’enfant des rocs où s’incruste sa
griffe, Ses yeux de braise ardente aux luisants de citernes, Déjà si beau perché, l’aigle se transfigure, Seul son haut vol que rien ne devance et n’arrête Et son bec qui saurait lui creuser un repaire ! Brusque, au poitrail d’un bœuf, sa serre qui l’enlace Ainsi construit pour vivre au sein des vastitudes, Après qu’il a mangé bien fraîche sa victime, Du fond des noirs chaos dont la mort est l’hôtesse, Puis, dans ces trous béants de la terre en désastre, Aussi sûr que l’insecte au fin bout d’une tige, En déluges croulants le ciel peut se dissoudre, Les reflets de la neige et ses froides épices Ces arbres mettent là, par le deuil de leurs teintes, Ayant l’azur pour toit, la terre pour auberge, Son nid, même sa proie, amours, progéniture, Que l’enchantement noir de la nuit taciturne D’un coup d’aile, jailli des plus profonds abîmes, Fauve amant de la nue où tend son vol avide, (Les Bêtes, pages 203 à 208) |
Mars 2019
Catherine RÉAULT-CROSNIER
Bibliographie :
– Rollinat Maurice, Les Névroses, G.
Charpentier, Paris, 1883, 399 pages.
– Rollinat Maurice, Dans les Brandes, poèmes et
rondels, G. Charpentier, Paris, 1883, 281 pages.
– Rollinat Maurice, L’Abîme, G. Charpentier
et Cie, Paris, 1886, 292 pages.
– Rollinat Maurice, La Nature, poésies, G.
Charpentier et E. Fasquelle, Paris, 1892, 350 pages.
– Rollinat Maurice, Les Apparitions, poésies,
G. Charpentier et E. Fasquelle, Paris, 1896, 310 pages.
– Rollinat Maurice, Paysages et Paysans, poésies,
Bibliothèque Charpentier, E. Fasquelle, Paris, 1899, 332 pages.
– Rollinat Maurice, En Errant, proses d’un
solitaire, Bibliothèque Charpentier, E. Fasquelle, Paris, 1903, 325 pages.
– Rollinat Maurice, Ruminations, Bibliothèque
Charpentier, E. Fasquelle, Paris, 1904, 296 pages.
– Rollinat Maurice, Les Bêtes, Bibliothèque
Charpentier, E. Fasquelle, Paris, 1911, pages
NB : Pour avoir plus d’informations sur Maurice Rollinat et l’Association des Amis de Maurice Rollinat, vous pouvez consulter le site Internet qui leur est consacré.
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