C’est un grand plaisir pour moi d’être parmi vous aujourd’hui, et j’ai tenu à venir justement pour votre remise de prix. Sinon, vous imaginez bien qu’en cette journée d’ouverture des vacances des enfants de Paris, je serais restée pour les accueillir en Berry !

C’est donc un très grand plaisir d’être parmi vous et d’apprécier que l’Académie du Berry ait su voir derrière la discrétion qui caractérise ses rédacteurs, l’excellence de La Gazette du Cercle amical. Elle est éditée quatre fois par an grâce à Robert Limoges et Françoise Salaün. Vous avez su, cher Président, comprendre toute la somme de travail nécessaire, tout le discernement requis pour la sélection des articles à travers l’ensemble des dossiers reçus, la recherche de papiers complémentaires, d’actualités à ne pas manquer, et autant de caractéristiques de notre excellente Gazette !

Mais, savez-vous que le nombre d’abonnés va croissant. Nous sommes à une période où les cercles amicaux liés à une province en région parisienne, voient leurs effectifs s’amoindrir ! Ce n’est pas le cas du Cercle Amical du Berry (CAB) ! Et je pense que cette écriture vivante et à l’écoute qui caractérise notre Gazette, joue un rôle de mise en valeur de notre province et permet aux gens qui n’ont pas la possibilité de lire un quotidien, de garder quand même un lien avec le Berry. Nous avions deux journaux : La Nouvelle République et Le Berry Républicain. Ce dernier est le seul qui ait survécu dans le Cher, tandis que la Gazette se maintenait sur Paris !

Face à cette disparition, il y a la permanence de notre trimestriel que Françoise et Robert assument. Nous regrettons que Robert Limoges n’ait pu être présent, lui qui, pendant une trentaine d’années, s’y est consacré. Il avait succédé à Gustave Rallon que certains d’entre vous ont sûrement connu, et qui lui, avait maintenu pendant presque cinquante ans, l’âme de notre CAB. Donc, après Gustave Rallon et Jacques Lerale, Robert Limoges a pris en main La Gazette du Berry. Et voilà que le nombre de pages a augmenté, sans qu’augmente pour autant ce qu’il eût convenu d’appeler le comité de rédaction, tandis que par ailleurs, les ans ne manquaient pas de se mettre à peser sur les épaules de notre cher Robert Limoges !

Il faut le dire, La Gazette est tirée à sept-cents exemplaires, dont environ quatre-cent-cinquante sont sur abonnement. Nous avons le plaisir de vous remettre cette poterie de La Borne – faites attention de ne pas la lâcher. Transmettez nos félicitations bien sûr à Robert Limoges.

Robert Limoges n’ayant pu se déplacer, c’est en son nom et au mien que je vous remercie M. le Président, le Haut Conseil, et toute l’Académie du Berry. Nous sommes très honorés. Je remercie aussi de leur présence M. Jean-Claude Bonnet et Mme Marie-France de Peyronnet qui a très bien parlé de notre cher Cercle Amical du Berry. La Gazette Berrichonne fête ses cent ans en 2011. Pour avoir une idée de son évolution, j’ai apporté pour vous les montrer quelques anciens numéros. Le premier, de février 1911, avait quatre pages. Le numéro de juin 1996 avait six pages en noir et blanc, celui de 1998 huit pages dont deux pages avec photos couleur, et depuis juin 2000 La Gazette a dix pages dont quatre à six avec photos couleur. Je mets à votre disposition quelques exemplaires des trois derniers numéros ainsi que des bulletins d’abonnement et d’adhésion, à toutes fins utiles.

M. Alain Bilot : N’hésitez pas, ce n’est pas cher et ça rapporte gros sur le plan culturel.

Mme Françoise Salaün : Nous abordons tous les domaines dans La Gazette Berrichonne. Nous sommes demandeurs d’articles qui apportent un nouvel éclairage sur le Berry, son histoire, sur les métiers, les créateurs, les artistes, les sportifs...

M. Alain Bilot : Toutes les activités de l’Académie du Berry sont reproduites toujours dont les comptes-rendus, les conférences.

Mme Françoise Salaün : Je profite de l’occasion pour rappeler les conférences mensuelles organisées par le CAB et annoncer l’assemblée générale et le banquet le dimanche 9 mai au Cercle national des Armées, à Paris, avec comme invité d’honneur Martine de Boisdeffre, Conseiller d’état, ancien directeur des Archives de France.